Auteur
|
Commentaire
|
Claire
Répondre |
KUNG FU DE LA PRIERE
(ce texte suit le topique sur la prière un peu long maintenant)
Le kung fu de la prière, désolé c’est pas pour les manchots.

Bon, nous y sommes, à cette pratique de la prière
Et le plus simplement possible pour que n’importe qui puisse comprendre
Une précaution cependant.
La technique que nous allons utiliser est très puissante.
Qui dit puissance dit aussi possibilité d’action constructive ou action destructive
Le kung fu de la prière a une action particulièrement efficace sur le
cerveau, sur l’image du corps et sur l’image du monde que nous percevons
Non, nous ne nous adresserons pas à un Dieu extérieur, ni intérieur mais que celui qui veut s’en servir s’en serve.
Nous nous adressons d’abord à notre cerveau et à notre système de pensée.
Contrairement à ce qu’il pourrait semble, nous ne sommes pas
symétriques. Si nous avons deux yeux, nous avons aussi un œil gauche et
un œil droit et ils ne voient pas le monde de la même façon. On peut en
faire l’expérience en fermant tantôt un œil et tantôt l’autre.
Nous n’avons pas deux cœurs mais un seul qui penche plus à gauche qu’à droite. Nous n’avons qu’un foie, qu’une rate etc…
Même si nous acons deux mains nous sommes rarement ambidextres. SI nous
ne sommes pas manchots, une de nos mains sera prédominante et
construira notre vie plus que l’autre. Nous avons notre bon pied, notre
bonne jambe etc…
La symétrie est une affaire de logiciels de dessins ou d’idéal triste de science fiction, mais ne nous concerne pas.
Notre cerveau est lui aussi bivalent, certains côtés sont plus dessinés
pour le langage, d’autres pour la vision, d’autres pour la motricité.
Entre les deux hémisphères de notre cerveau existe le corps calleux,
c’est le point le plus essentiel de la communication entre les deux
côtés.

le corps calleux entre les deux hémisphères
Les méridiens d’énergie ne dessinent pas non plus deux demi-corps
symétriques. La circulation du sang elle non plus n’est pas symétrique.
Les pressions sont différentes si on les mesure à gauche près de
l’aorte ou à droite près de la veine pulmonaire.
Si nous croyons baigner dans l’énergie extérieure, elle ne nous affecte
pas de la même façon du côté gauche (elle jaillit de nous de ce côté)
que du côté droit (elle entre en nous de ce côté)
Les schémas qui montrent le corps entouré d’un halo symétrique sont des spéculations intellectuelles.
Le bain d’énergie entre par la droite et sort par la gauche.
Cette énergie parvient aux trois centres énergétiques principaux du corps (mais il y en a des milliers plus petits)
(Ce sont en médecine chinoise les tantien ou dantien mais ces mots n’ont pas d’importance dans le processus)
Le plus important est situé dans le ventre près du plexus solaire deux doigts sous le nombril.
Un autre est situé dans la poitrine derrière le cœur
Un autre est situé dans le cerveau et un peu au-dessus.
Ces points sont comme des moteurs qui « tournent » et font circuler
l’énergie interne et celle qui nous baigne venant de l’extérieur. Ils
la distribuent ainsi partout dans le corps physique et dans le corps
énergétique la retournant en permanence vers l’extérieur
Notre capacité énergétique est finie, limitée. Nous ne pouvons contenir
que ce que nous sommes capables de contenir, que ce que nous sommes
capables de gérer.
Plus nous sommes crispés et tendus, plus cette énergie sert à alimenter
les tensions qui se cristallise en des formations et des attitudes du
corps, véritables petits coffre-forts d’énergie emprisonnées dans les
tendons, les fascias (enveloppes musculaires) les articulations, la
moelle des os, les polypes, les cancers ou toutes manifestations
d’expansion anarchique .
Cette énergie libre qui circule nous permet d’échafauder notre
perception et notre sensation.( transformer la sensation primordiale en
différentes sensations, pensées, émotions, sentiments) et d’entretenir
une histoire personnelle.
Nos intentions forment notre moi. Nos intentions modifient les cartes
neurales qui en contre-partie dessinent le corps et ses attitudes.
Notre corps révèle ses intentions. Notre corps montre les cartes
neurales qu’il utilise. Les cartes neurales sont modifiées par de
nouvelles sensations.
Notre intention peut modifier les sensations.
Exemple
Ici à Liège, en clinique chirurgicale et
pour des opérations pas trop compliquées, on utilise le pouvoir sédatif
de la pensée pour pouvoir amener la sensation à être celle du bien-être
ou de la relaxation et empêcher le patient d’être attentif à la
douleur. On peut ainsi opérer sans anesthésie par le biais d’une espèce
d’hypnose dirigée par un anesthésiste compétent.
L’action a lieu sur la sensation même. La carte neurale est modifiée
par le son de la voix du sorcier qui se découvre aussi être
l’anesthésiste. La sensation est amenée vers l’intention.
L’anesthésiste prie le patient et le patient prie son corps d’accéder à
cette sensation qui occupera toute son attention par une douceur et une
tranquillité qui l’empêcheront de ressentir toute douleur.
Le corps est amené dans un état que l’on qualifie aujourd’hui de veille paradoxale
Tout comme il existe un sommeil paradoxal qui correspond à une
apparence de sommeil alors que le cerveau est en pleine activité (c’est
à ce moment-là que nous avons les rêves ordinaires les plus intenses).
Ils utilisent sans connaître le mot la fameuse « conscience accrue »
telle que Castaneda nous la fait découvrir par Don Juan.
Dans cet état qui est une visualisation complète c'est-à-dire que c’est
non pas un truc des yeux mais un truc de tout le corps, une sensation
globale d’être autrement, une sensation différente ce celle qui prévaut
dans l’ordinaire (la plainte et la douleur, la souffrance non
supportée, le stress etc…) mais une sensation nouvelle comme si on
rêvait éveillé. On peut aussi dire que c’est une auto-hypnose, une
hallucination, de la sophrologie.
Mais n’importe quelle sensation est une hallucination. Et chaque
sensation pourrait correspondre à une carte neurale. La carte neurale
est pour simplifier un petit « programme » qui lie le corps et la
sensation à l’interprétation que le cerveau en donnera.
L’interprétation devenant elle-même une sensation qui sera dirigée vers
le corps pour qu’il sente ainsi comment le cerveau interprète la
perception de la sensation. Dans une boucle incessante, cette sensation
devient « normale » et l’hallucination devient réalité.
Toute modification de notre mental modifie l’état du corps et tout état
du corps modifie notre mental. Toute sensation modifie l’état mental et
modifie l’état du corps. Tout état du corps modifie l’état mental et la
sensation.
Finalement c’est une relation avec soi-même, un re-cueillement par le truchement de l’intention.
Passons nous de l’autre, de l’anesthésiste et devenons notre propre assistant.
Et appliquons cela à ce fameux état d’intention qui est communément appelé la prière.
Résumons
-Il y a un système énergétique dans lequel nous baignons qui est
extérieur qui entre en nous par la droite et en sort par la gauche en
alimentant les petites machines énergétiques internes
-Nous avons trois petits moteurs énergétiques qui relient
le cerveau, outil de la pensée,
le cœur, outil de l’émotion et
le ventre, outil de la sensation.
-Nous avons deux mains (ceux qui n’en n’ont qu’une ou pas du tout
trouveront autre chose) et au milieu de ces mains deux points
importants par où peut entrer et sortir l’énergie le point Laogong

-Nous avons un cerveau avec à l’intersection de ses deux hémisphères un
passage très important ; le corps calleux qui permet la reconnaissance
des deux hémisphères l’un par l’autre et de combiner la raison et
l’intuition, les maths et la poésie, la musique et l’organisation.
-Nous avons des intentions nombreuses (trop nombreuses)
Ou alors nous n‘avons pas de désirs et nous voulons simplement permettre à notre corps de trouver une cohésion d’intention.
Ou encore nous voulons simplement nous re-cueillir avant d’agir selon l’intention de l’esprit.

Il ne nous manque rien que la sincérité et le temps.
Allons-y modifions les cartes neurales
Nous avons le pouvoir entre nos mains
Tout est simple et ne coûte rien.
en pratique...voilà comment nous procédons...
|
|
Re: KUNG FU DE LA PRIERE
En pratique
Je me lave les mains abondamment comme un chirurgien qui va opérer
pour éliminer toutes charges électriques de la peau. C’est déjà une première intention
Je frotte les paumes des mains l’une contre l’autre pour les échauffer en mettant en contact les deux point Laogong
Je peux aussi les masser du bout des doigts.
Je secoue les mains devant moi en les agitant très vite dans l’espace
et très fort pour susciter un déplacement de l’énergie plus important
vers les mains, jusqu’à ce qu’elles soient chaudes et qu’elles
picotent.
J’utilise aussi cette technique lors de la pratique de tout CHI KUNG
pour éliminer toute contraction et toute interférence, bref pour faire
circuler le flux et pour activer les circuits. La main droite est
placée près du cœur et la gauche est plus distante.
Le corps connaît le langage maternel. J’écris sur la peau de ma paume
mon intention. Si je veux seulement la cohésion de la pensée créatrice
(le YI) je n’écris rien et je place cette intention entre mes mains à
l’endroit des points Laogong (péricarde P8 de l’acupuncture).
Je me permets d’atteindre cet état léger que l’on atteint par la méditation et je me mets en conscience accrue.
Comment ?
Ma technique est de faire « venir la sensation » de changer de carte neurale.
Quelle sensation ?
La sensation de mon intention.
La sensation de ma prière « exaucée » comme le disent les mauvais prieurs malappris
On peut dire que c’est une visualisation mais non par la vision mais par la sensation globale
On « visualise » avec le corps tout entier. C’est une sensualisation du corps. On dessine une carte neurale
Cette sensation prend naissance là où je place mon intention entre mes mains
Elle est distribuée par le pushing hands
La technique de pushing hands est une technique de manipulation du flux
de l’énergie qui permet de la faire sortir des mains en grande quantité
et de la diriger vers un but. La technique demande une lenteur extrême
et aucun effort musculaire. On ne se servira que de la main droite pour
"pousser"
D’ordinaire la technique du pushing hands (la poussée des mains) est
utilisée avec un partenaire qui peut être en art martial un adversaire
mais le plus souvent l'adversaire devient comme enaikido un partenaire.
Dans ce cadre de la prière et de la ré-flexion, du re-cueillement de
soi de l’intention de cohérence, le shi-li ou ce type de combat sera
orienté vers l’adversaire-partenaire qui en nous… s’oppose à notre
intention… tout ce fatras mental qui nous occupe d’habitude avec ses
craintes et ses échecs, ses peurs et ses angoisses, ses propos
d’impossible

Le Kung fu de la prière est une utilisation de l’énergie externe et
interne afin de retrouver une communication particulièrement efficace
entre les deux côtés du cerveau et de diffuser l’intention dans toutes
les parties de l’organisme qui sont baignées par le flux d’énergie.
Par la poussée de la main gauche sur l’intention je la fais pénétrer
dans la main droite qui la reçoit puis elle rentre dans le circuit de
l’organisme pour finir par se retrouver à l’extérieur

Par cette technique, l’intention est diffusée dans tout le corps,
les mains s’en chargent et mémorisent l’intention, la cohésion
s’installe peu à peu et Bénéfice non négligeable !!! note intention
rejoint le courant universel de l’énergie à l’extérieur.
Je veille à ce que la respiration soit synchronisée avec la poussée de la main gauche
L’expiration jusqu’au ventre complètement vide accompagne la poussée.
Le temps de l’inspiration est aussi celui où je fais entrer la sensation de l’intention dans la main droite.
Ce shi-li développe la cohérence, le maniement de l’intention,
développe l’attention à la sensation et la modification volontaire des
cartes neurales correspondant à l aperception de nos sensations.
Pratiqué souvent, il entraîne un plaisir d’être qui correspond à une
sensation de puissance que l’on appelle aussi neijing en WUXIKUNG. Une
joie sans raison et sans explication autre que celle de la circulation
de l’intention au sein de notre organisme
Dans les échanges énergétiques constants entre notre organisme et
l’univers qui nous entoure, nous recevons ainsi la prière et
l’intention « des autres ». Il faut absolument savoir que ce qui est
donné est toujours compensé par une retour pour le rééquilibre. Il est
donc sage d’être prudent dans nos intentions et attentif à ce qui peut
s’inviter en nous.
Le Kung-fu de la prière est un outil de grande simplicité mais d’une
envergure extrêmement large ainsi que d’une puissance sans égale
lorsqu’elle est par la pratique quotidienne une attitude permanente du
corps.
Ce kung fu entraîne par sa pratique une élimination progressive des
gestes inutiles et des désirs superficiels. IL amène une cohérence de
la pensée et de l’action ainsi que du sentiment juste qui leur
convient. Il clarifie la compréhension des choses et des événements. Il
rend la pensée pointue comme un laser.
Voilà, c’est tout, priez donc de tout votre corps
avec tout mon amour et mon au revoir
Claire
|
|